Six remèdes maison de grands-mères pour soulager les allergies saisonnières
Environ un Français sur trois souffre d’allergies aux pollens, qui provoquent éternuements, démangeaisons des yeux et écoulements nasaux. Quelques techniques existent pour en réduire les symptômes.
Le printemps est officiellement arrivé en France ces derniers jours grâce à un week-end très lumineux, même si le temps de cette semaine s’annonce beaucoup plus imprévisible. Les allergies et la végétation se réveillent en même temps que lui. Des alertes rouges aux pollens ont déjà été lancées pour sept départements. Selon une enquête de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, 30 % des adultes et jusqu’à 20 % des enfants souffrent de symptômes tels qu’éternuements, toux, écoulement nasal et démangeaisons oculaires (Anses). Or, ces symptômes récurrents pourraient être soulagés par des thérapies naturelles.
Les thés à l’ortie ou à la menthe poivrée
L’ortie est l’une des plantes thérapeutiques les plus puissantes, malgré son caractère désagréable, voire urticant. Parmi ses nombreuses capacités, elle agit comme un antihistaminique pour soulager les signes du rhume des foins. Même si certains détaillants la vendent sous forme de gélules, vous pouvez également la boire sous forme de tisane. Rien de plus facile que d’ajouter deux cuillères à soupe à 150 ml d’eau chaude et de les laisser infuser pendant 10 minutes. Consommez-en deux à trois fois par jour.
La congestion nasale peut également être guérie, ou du moins réduite, à l’aide de la menthe poivrée, qui est riche en menthol.
Appliquer des compresses froides sur les yeux
L’application d’une compresse d’eau froide ou d’un sachet de thé froid et humide sur les yeux pendant une dizaine de minutes permet de soulager les yeux gonflés et qui démangent. Le même effet peut être obtenu en utilisant une boule de coton imbibée d’eau de rose ou même une petite cuillère en métal refroidie pendant un moment. Mais veillez à ne pas appliquer la glace directement sur la peau, car cela pourrait provoquer des brûlures.
De l’eau chaude avec du sel pour le nez
Les dosettes de sel aident à hydrater les muqueuses lorsque le nez démange. Vous pouvez également préparer votre propre solution saline. Pour cela, il suffit de combiner 250 ml d’eau chaude avec une demi-cuillère à café de sel. Il ne reste plus qu’à trouver une petite seringue ou une poire en caoutchouc pour injecter le liquide dans chaque narine.
Sur un morceau de pain, de l’estragon
L’estragon est un remède traditionnel contre les maux de dents et l’insomnie qui possède également des propriétés antiallergiques. Il existe de nombreuses façons de profiter de ses avantages. On peut aussi mâcher les feuilles en plaçant quelques gouttes d’huiles essentielles sur un mouchoir et les inhaler trois fois par jour. Vous pouvez même les consommer au petit-déjeuner et au dîner sur une tranche de pain.
Utiliser le miel pour traiter un mal de gorge
Le miel reste un remède de grand-mère bien connu pour soigner les maux de gorge. En particulier le miel de lavande, qui a des effets calmants immédiats. En théorie, il est préférable de choisir un miel local et biologique. Vous pourriez simplement cesser d’être sensible aux pollens locaux en conséquence. En tout cas, l’armée américaine a vu l’intérêt de cette approche. Ensuite, il est conseillé de prendre deux cuillères à soupe de miel par jour, en le laissant se dissoudre dans la bouche pendant cinq à dix minutes. Il est conseillé de commencer deux mois avant la période de l’année où l’on présente les pires symptômes du rhume des foins, et de continuer jusqu’à la fin de l’été.
Pour faire simple, on peut associer le miel et le jus de citron car la vitamine C contenue dans le citron empêche les globules blancs de sécréter de l’histamine. Ensuite, une cuillerée de miel suffira.
L’oignon, une source de quercétine et de vitamine C
Antihistaminique naturel et puissant contre les allergies printanières, l’oignon est également riche en vitamine C et contient de la quercétine, un antioxydant. Alors pourquoi ne pas succomber à la tentation d’un jus d’oignon ? Pour cela, coupez finement un oignon rouge et faites-le infuser pendant 8 à 12 heures dans un litre d’eau minérale. Le tout peut être conservé pendant quatre jours au réfrigérateur. Le goût ne vous plaît pas ? Il faut alors ajouter une cuillerée de miel dans chaque verre. Toujours pas satisfait ? La quercétine se trouve également dans la peau de la pomme, les baies rouges, le raisin rouge et le thé noir.
Les aliments nocifs
Certains repas peuvent toutefois exacerber vos symptômes. Les repas épicés entrent dans cette catégorie. Un ingrédient clé des piments appelé capsaïcine provoque des symptômes comparables à ceux des allergies saisonnières, notamment un écoulement nasal, des larmoiements et même des éternuements. Bien que la procédure soit différente, vous devez tout de même éviter de développer des maladies.
Il en va de même pour l’alcool. Une étude de 2005 a révélé que la consommation de vin rouge et de vin blanc augmente les obstructions nasales et l’écoulement nasal, ainsi que les éternuements.
* Ces exemples de traitements ne doivent jamais vous dispenser d’une évaluation allergologique. Les meilleurs traitements sont les antihistaminiques ou les gouttes que votre médecin vous a prescrits. Suivre un programme de désensibilisation quelques mois avant la période de pointe est également conseillé.
Ce qu’il faut faire chaque jour, en quelques gestes simples
Plusieurs gestes peuvent enfin améliorer votre quotidien si vous êtes allergique :
Pour éliminer le pollen de vos cheveux, lavez-les fréquemment, idéalement juste avant de vous coucher.
Lorsque vous arrivez chez vous, changez de tenue vestimentaire.
Lorsqu’il pleut, aérez l’intérieur de votre maison.
Ne suspendez pas d’objets à l’extérieur pour les faire sécher.
Limitez vos activités extérieures au début de la matinée et à la fin de l’après-midi.
Mettez un chapeau, des lunettes de soleil et/ou un masque filtrant.
Ne fumez pas
En cas de climatisation, fermez les fenêtres et sélectionnez le réglage « circuit fermé ».
N’hésitez pas à consulter régulièrement le site du Réseau national de surveillance aérobiologique pour connaître le bulletin pollinique de votre région.