La discipline positive est une forme d’éducation. Elle repose principalement sur la bienveillance, ce qu’il ne faut pas considérer comme un laxisme.
En effet, celui qui aura recours à la discipline positive devra également faire preuve de beaucoup de fermeté mais sans choquer et sans recourir à l’agression qu’elle soit verbale ou physique.
L’avantage de cette méthode est qu’elle vous permet de garder toujours votre sang froid quand vous êtes confronté à tel ou tel comportement de votre enfant. Le but est d’initier le dialogue afin de comprendre les causes et de proposer des solutions.
A qui s’adresse la discipline positive ?
La discipline positive peut intéresser aussi bien les jeunes parents que les éducateurs. En effet, tous ceux qui ont sous leur responsabilité des enfants à éduquer sont concernée par cette méthode.
Quelles sont les cinq normes de la Discipline Positive ?
Il est crucial de savoir ce qu’implique l’éducation positive avant de la choisir. Avant toute chose, il est crucial de comprendre les 5 principes de la discipline positive. Ces normes peuvent être utilisées comme un point de référence et un principe unificateur pour nous orienter. Elles serviront de rappel de nos motivations. Ces normes sont le reflet direct des principes que nous défendons.
Quels sont donc les principes et les idéaux fondamentaux de la discipline positive ?
Nous allons examiner les fondements, ou les cinq normes de la discipline positive, dans cette section. Il est conseillé de les relire ou de les écrire afin de vous rappeler fréquemment la voie de la Discipline positive que vous empruntez.
Critère 1 : La discipline positive est un soutien et une considération pour tout le monde
Compliment
Un enfant a besoin d’encouragement tout comme une plante a besoin d’eau. Cette déclaration de Jane Nelsen, l’une des pionnières de la discipline positive, illustre parfaitement cette idée.
Il est important de soutenir l’enfant dans toutes ses démarches éducatives. Contrairement aux compliments, les encouragements aident l’enfant à trouver l’acceptation en lui-même. Alors que les louanges et les critiques amènent les enfants à compter sur l’approbation et l’attention des autres, l’encouragement est une chose bien différente.
Un enfant a besoin d’être encouragé au fur et à mesure qu’il progresse dans ses phases d’apprentissage. Toutefois, l’objectif principal est de lui permettre d’évaluer ses propres performances. Il pourra ainsi mûrir et cesser de rechercher l’acceptation des autres de cette manière. Un adulte qui n’est pas perturbé émotionnellement et déstabilisé par la critique est moins susceptible de remettre en question ses propres capacités.
Les encouragements aident l’enfant à avoir confiance en ses capacités et à se fier à son instinct. En conséquence, il aura de l’assurance et s’abstiendra de fixer des limites par souci de l’opinion des autres. C’est pour cette raison que les encouragements sont inclus dans le critère de la discipline positive.
le respect des besoins individuels de chaque personne
L’expression « fermeté et compassion » pourrait servir de devise à la Discipline positive. Nous pouvons affirmer que l’éducation autoritaire considère exclusivement les exigences de l’apprenant adulte. De plus, l’enfant sera forcé d’honorer ces exigences. Le jeune est alors contraint de respecter les besoins de l’adulte à l’aide de techniques coercitives.
À l’inverse, une éducation laxiste se contentera de prendre en compte les besoins de l’enfant. Par conséquent, le parent ne tiendra pas compte de ses propres besoins, ce qui entraîne une irritation et une asymétrie du lien.
Le lien parent-enfant est inégal dans les deux situations. La Discipline Positive s’efforcera de respecter les besoins de chacun et de favoriser des relations heureuses. un partenariat où chacun est traité avec respect et où des solutions consensuelles sont recherchées. Car une solution durable respecte les exigences de toutes les parties.
Le respect de l’autre est donc l’une des exigences de la Discipline Positive.
Critère 2 : La discipline positive favorise le sens de la communauté chez les enfants
Le besoin d’appartenance et le besoin d’importance sont deux des besoins fondamentaux de tout être humain. Il s’agit du désir d’appartenir à une communauté, qu’il s’agisse d’une famille, d’un groupe social ou d’une communauté de travail. En outre, il faut se sentir apprécié par le groupe, avoir une position et être respecté pour ce qu’il est en tant qu’individu.
Aider les enfants à répondre à ces exigences est l’un des 5 critères de la discipline positive. Pour ce faire, nous leur donnerons d’abord l’occasion de contribuer, d’aider et de découvrir leur position au sein de la cellule familiale.
Cela implique d’intégrer le jeune dans les affaires familiales et de prendre en compte son point de vue.
Nous lui permettons de se sentir « attaché » en lui inculquant la conviction qu’il est significatif et précieux pour le groupe. Un enfant qui se sent inclus sera plus sûr de lui. Il aura aussi inévitablement envie d’aider et de travailler ensemble.
Critère 3 : Efficacité à long terme de la discipline positive
Dans l’éducation conventionnelle, nous donnons la priorité aux résultats immédiats. L’objectif des techniques coercitives est de gagner la conformité immédiate de l’enfant. Si les études démontrent que cette stratégie est bénéfique à court terme, elle est inefficace et contre-productive sur la durée.
La fixation d’objectifs à long terme est l’une des exigences de la Discipline Positive, contrairement aux techniques punitives. En effet, nous nous efforcerons d’assurer la conformité et le respect de la loi par la compréhension plutôt que par la terreur.
Nous admettrons donc qu’il n’est pas concevable de contraindre notre jeune à modifier sa conduite. Afin d’atteindre nos objectifs à long terme, nous utiliserons tous les outils de la Discipline Positive. Quel genre de personne espérons-nous qu’il devienne ? Quels idéaux et quelles compétences voulons-nous lui transmettre ?
Critère 4 : La discipline positive inculque des leçons de vie essentielles
Une autre des exigences de la Discipline positive découle de la notion de travail à long terme. Nous nous efforcerons de lui transmettre des leçons de vie. Les capacités dont il aura besoin pour devenir un adulte satisfait et obéissant.
La discipline positive favorisera considérablement des qualités comme la responsabilité, le travail d’équipe et la contribution.
L’autodiscipline sera également au cœur des enseignements de l’éducation positive. L’objectif de l’éducation autoritaire est de discipliner l’enfant afin qu’il obéisse aux autorités. L’enseignement de l’autodiscipline sera un élément fondamental de l’éducation positive. Une discipline interne qui s’apprend par l’expérience, la compréhension et l’empathie plutôt que d’être imposée par la peur.
Selon la Discipline positive, l’empathie est une compétence vitale. Pour être un adulte respectable, il faut avoir de l’empathie pour les autres, être capable de reconnaître leurs besoins et prendre ces besoins en considération.
Critère 5 : Les enfants sont encouragés à voir leur potentiel par la discipline positive
Naturellement, en tant que parents, nous voulons que nos enfants aient confiance en leurs compétences. Si nous avons suffisamment confiance en nous, nous pouvons éviter de nous fermer des portes. Une personne qui n’a pas confiance en ses capacités ne fera pas d’effort pour réaliser ses objectifs ou même ses initiatives.
Le manque de confiance en soi peut être un handicap important dans la vie et un obstacle au bonheur et au bien-être.
Faire prendre conscience au jeune de sa capacité d’autonomie est l’une des cinq exigences de la discipline positive.
Même si la tentation est forte pour les parents d’agir en faveur de leurs enfants, nous contrôlerons cette propension. Pour ce faire, nous donnerons à l’enfant la liberté d’agir de manière autonome dès qu’il se sentira prêt.
En fait, le nourrisson suit ce que Maria Montessori appelait une « direction intérieure ». Ce manuel lui indique quelles compétences pratiquer à quel moment. Un enfant à qui l’on refuse l’accès à cet instinct et à qui l’on ne donne pas la liberté d’accomplir des tâches de manière indépendante aura moins confiance en ses capacités.
En l’aidant, nous lui disons qu’il manque de capacités. C’est pourquoi la discipline positive repose sur l’idée que les parents doivent aider leurs enfants à acquérir de nouvelles compétences et à développer leur confiance en eux.
Les cinq critères de la discipline positive à l’appui d’un objectif d’apprentissage
Le bien-être du parent et de l’enfant est l’objectif commun de ces cinq critères de discipline positive.
Un jeune est plus performant lorsqu’il se sent mieux, selon Jane Nelsen. Un jeune s’épanouira s’il se sent inclus dans le groupe, si ses besoins sont satisfaits et s’il acquiert des compétences pratiques.
Un enfant heureux aura aussi naturellement envie de coopérer et de participer. En outre, l’éducation positive tient compte des demandes des parents. En effet, nous cherchons des solutions qui répondent aux exigences de chacun tout en travaillant au bien-être de tous.
L’ensemble de ces cinq normes d’éducation positive tend vers la recherche de l’harmonie familiale, une harmonie dans laquelle les parents et les enfants sont satisfaits et apprécient leurs interactions avec les éducateurs.